
Víctor Bermúdez. 1986. ▽
Humaniste bref, théoricien du vin, de l’air, de la conviction humaine et d’autres vicissitudes similaires. Il a grandi à Mexicali et s’est illustré à Salamanque, où il a appris sur les vices, l’avarice et la ferveur des vacances. Il est passé de la terre battue au sable humide.
Après des années de turbulences hivernales formatrices, il écrit à genoux une thèse sur des vers et des synapses au sein du groupe ILICIA, il a traduit des poètes tels que Lorand Gaspar, Bernard Noël, Heather Dohollau ou Amina Saïd, et a dirigé le gouvernail de la revue Periplo.

Après avoir risqué sa vie sur les pistes cyclables de Paris (entre la BnF et la Sorbonne Nouvelle), et défieré d’épaisses couches de neige au Centre Figura de Montréal, il s’est camouflé pendant deux ans dans un bunker du Donostia International Physics Center, où il a calculé des vers blindés de photons et il surfait sur les vagues basques sans que le ciel le sût.
Il a ensuite déménagé dans le nord du nord du nord de l’Allemagne, où il a installé sa tente au-dessus de la Baltique pour lire des poèmes à des étudiants de deux mètres au CAU zu Kiel, en attendant que la brume vienne en couleur lilas.
Il tient le blog The Light Passenger, où il transfère de la lumière d’une langue à une autre. Il jette également des toupies légères au sol et prend soin d’une armée de cactus.
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